Collection de la semaine : ébénisterie écologique + semis + symposium sols vivants


Pour celles et ceux qui se demandaient pourquoi j'ai écrit si peu ces derniers mois, je m'explique en une phrase : j'étudie à l'université à temps plein ! À maintes occasions j'aurais voulu prendre le temps d'écrire, mais voilà on ne peut pas être partout à la fois. Ainsi, à défaut d'écrire de longs billets sur une thématique me voici aujourd'hui avec une collection de sujets et de moments variés qui m'ont fait vibrer durant la semaine. 

Bonnes découvertes !

ÉBÉNISTERIE ÉCOLOGIQUE
L'atelier de Violaine Tétreault, propriétaire de la marque Veinage, est un long local lumineux tout au bout où les matériaux bruts, comme le cuir, et les machines côtoient la finesse des articles créés que sont sacs, boucles d'oreilles et ceintures. C'est espace est chaleureux et évocateur du pouvoir créatif qui règne chez cette artisane que j'aime beaucoup et qui est une amie de longue date. Entrer dans son monde est merveilleux !
Le bois, quel matériau versatile! Source : MATPEL

Son local est contigu à celui de MATPEL, une ébénisterie écologique qui appartient à Mathieu Pellerin. Il existe une collaboration entre Veinage et MATPEL... Devinez laquelle ! En entrant dans son atelier, j'ai été absolument charmée de voir et de toucher de grandes slab de bois d'orme, d'érable et de frêne. Des tranches d'arbres urbains qui ont été coupées par lui et son équipe «à l'huile de bras» comme il le dit sur son site. J'ai regretté aussitôt mon frêne dont je n'ai pas pu obtenir un souvenir autre que du paillis et 3 grosses souches que j'ai du laisser à mon ancienne maison (lire mon billet à ce sujet). Si vous avez un gros arbre à abattre dans votre cours, contactez-le ! Vous pourriez lui céder la majorité de votre arbre et obtenir en échange une tranche magnifique de votre arbre. Il faut voir son portefolio pour se donner envie d'une table ou une cuisine unique tout en bois récupéré. Ça fait réellement rêver.

MATPEL
info@matpel.ca
514-5543279

SEMIS 
Qui dit février, dit semis ! Si vous êtes déjà contaminé à l'habitude de faire vos semis intérieurs, vous avez probablement déjà un calendrier établi à l'heure qu'il est. Si vous avez un potager, votre calendrier doit probablement débuter par le semis de la famille des liliacées représentée entre autres par les oignons, échalotes et poireaux. Qu'on débute ou pas dans le monde des semis intérieurs, il est toujours bien de se faire une liste de ce qu'on veut semer en s'appuyant sur des calendriers de notre coin de pays. Au Québec, on peut se fier à ceux d'Espace pour la vie, l'un sur les légumes et l'autre sur les fleurs annuelles. Les calendriers des Jardins de l'Écoumène sont très bien faits également. L'un d'eux propose d'ailleurs des dates pour les engrais verts. Autre alternative : utiliser la méthode de calcul de Larry Hodgson et déterminer soi-même le bon moment pour semer nos fines herbes par exemple. 

Avec l'engouement pour l'agriculture urbaine ces dernières années, on remarque une effervescence du côté des fêtes de semences dans la belle province. Le bal commencera ce mois-ci avec celui bien achalandé du Jardin botanique de Montréal ou d'Espace pour la vie qui tiendra sa 19e édition cette année. Il aura lieu les 16 et 17 février dans un nouvel emplacement, soit le Planétarium Rio Tinto Alcan. J'irai faire un tour avec mon amie Johanne, administratrice de la bibliothèque de semences de Saint-Timothée. Plaisir assuré.

Si vous habitez la Rive-Sud, mettez à votre agenda, la Fête des semences de la Montérégie qui aura lieu au Cégep Édouard-Montpetit les 30 et 31 mars. Je compte bien y aller aussi puisque c'est près de chez moi. Les fêtes de semences sont d'excellentes occasions pour se procurer des variétés particulières et pour poser nos questions aux semenciers. Pour connaître d'autres lieux et dates de fêtes de semences qui se déroulent au Québec et ailleurs au Canada, consultez le site de Semences du patrimoine ici.

Source : Espace pour la vie.

Aussi lu cette semaine dans l'infolettre des Jardins de l'Écoumène, des recommandations de stratification des semences, c'est-à-dire le processus pour favoriser la germination de graines en leur faisant subir une période de froid et d'humidité. J'ai particulièrement aimé l'option 2 qui propose de les mettre dehors avec de la neige. J'aime quand on s'inspire autant de la nature. Je reprends donc les grandes lignes de la démarche ici : 
  1. Par une journée au temps doux, soit -10ºC ou plus, semez vos graines qui requièrent une stratification froide ( ex. : asclépiade, verveine de Buenos Aires, lavande, mélisse) sur un plateau rempli au 2/3 de terreau.
  2. Couvrez le plateau avec un dôme en plastique clair percé. Vous pouvez aussi récupérer un contenant de salade déjà percé pour omettre le plateau et le dôme : le contenant de salade fait les deux !
  3. Mettez 5 à 8 cm de neige sur le terreau non arrosé. Fixez bien le dôme avec du ruban adhésif.
  4. Mettez ensuite le plateau à l'extérieur pendant 3 à 4 semaines.
  5. Finalement, entrez le plateau pour poursuivre la germination à l'intérieur à des températures plus clémentes, soit 20-24ºC.
Ville en vert propose aussi des méthodes avec le réfrigérateur dans leur article «Dormance et stratification froide des semences».


SYMPOSIUM SOLS VIVANTS MONTRÉAL 2019
En apparence, les sols ne sont pas aussi glamour que les végétaux. Pourtant, ils rendent de multiples services, dont en voici quelques uns: 
  • ils sont essentiel à la majorité de notre agriculture dont dépend notre alimentation; 
  • ils stockent le carbone et contribuent ainsi à atténuer les changements climatiques; 
  • ils filtrent l'eau et la conservent;
  • ils abritent une faune incroyable (1m carré = 260 millions d'animaux de très petite taille !)
Il n'est donc pas étonnant que les sols font de plus en plus parler d'eux. Et rien de tel que de dédier un symposium pour améliorer notre (re)connaissance et notre relation avec les sols ! Régénération Canada organise ainsi le Symposium sols vivants (Living Soils Symposium) afin de rassembler des chercheurs, des agriculteurs, des entreprises, des citoyens, des décideurs et des organismes à but non-lucratif afin de discuter des meilleurs pratiques innovatrices pour régénérer les sols à travers différents secteurs. Près d'une vingtaine de conférenciers venus de partout, dont Jean-Martin Fortier et Derek Lynch, seront présents. Toutefois, le symposium se veut comme une expérience atypique où les conversations et la participation, qui mènent à une action collective, sont au coeur du rassemblement.

L'événement se tiendra du 28 au 31 mars 2019 au marché Bonsecours, à Montréal. Pour se procurer des billets, on clique ici.
Source : Symposium Sols vivants MTL 2019.





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