Faut-il laisser mûrir ses tomates sur le plant?

J'aurais cru que la réponse à cette question était oui. Pourtant, en relisant le livre Cultiver des tomates de Mike McGrath (j'en parle dans ce billet, Tomate chérie!), j'ai revu ma façon de cueillir celles-ci.

Tout d'abord, l'auteur précise de ne pas laisser de tomates mûres sur le plant, ce qui fait assez de sens. Et puis, les petites bêtes du jardin n'auront pas le temps de les manger avant vous! 

Mais McGrath va plus loin dans son conseil. Il nous encourage à les cueillir un peu plus tôt, lorsque leur coloration a atteint la moitié de sa progression. Le fait qu'elles mûrissent dans la maison leur permet d'avoir une saveur idéale. D'ailleurs saviez-vous que les variétés anciennes sont plus savoureuses parce que notre odorat fait l'expérience des composés aromatiques volatils qu'elles dégagent lorsque matures? Une tomate d'épicerie du mois de janvier ne vous procurera pas cette évasion sensationnelle. Profitez-en maintenant.
De gauche à droite: Ildi, Stupice, Green Zebra et Petit moineau.

En somme, vaut mieux cueillir nos tomates quand le mûrissement est à la moitié de son parcours, les déposer à l'intérieur à un endroit sans soleil direct et lorsque bien mûres, croquer dedans en respirant à fond!
***
Par deux fois cet été, nous avons visité un lieu que nous aimons beaucoup toute la famille, il s'agit du Paradis des grenouilles. Ne cherchez pas ce lieu sur une carte, il n'existe pas à proprement dit! La Halte du héron est sa porte d'entrée et celle-ci fait partie de ce vaste parc magnifique qu'est le Parc Beauharnois-Sabalerry.

Les enfants raffolent du lieu parce que tout le long du sentier souvent bordé de haute végétation (pour ne pas dire de phragmites), on a la surprise de voir une quantité folle de grenouilles léopard (Lithobates pipiens). Il suffit d'un filet, d'un coup de poignet rapide et hop! on capture la petite bête. Bien sûr on ne fait que l'observer, la flatter, sursauter en même temps qu'elle nous échappe... Et si on la garde précieusement dans sa main quelques secondes, on la remet bientôt en liberté afin d'attraper celle plus grosse à 1 mètre...

Connaissez-vous le nom de cette grosse grenouille?
Et ce n'est pas qu'un lieu de prédilection pour les amphibiens, les oiseaux y sont nombreux et certaines espèces particulières au nom charmant comme la poule d'eau y habitent. Beaucoup d'amateurs de la faune ailée s'y rendent pour l'observation. Même les profanes auront du plaisir à tenter de reconnaître des oiseaux. Comme moi. 

Des jumelles ou un excellent zoom sur son appareil photo et un guide sur les oiseaux (moi, Oiseaux du Québec de Jean Paquin)  aident évidemment dans cette activité. D'ailleurs, grâce à mon appareil photo qui peut zoomer jusqu'à 60x, j'ai pu capter cet élégant martin-pêcheur d'Amérique (Megaceryle alcyon), oiseau que je n'avais jamais vu en vrai de vrai.


Habiter à quelques minutes d'auto de ce p'tit paradis gratuit est sensationnel. Vous êtes du coin? Visitez-le à pied ou à vélo!

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